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L’Egypte s’est ralliée, comme d’autres pays de la Ligue arabe, à  la coalition, mais le pays n’a pas spécifié les modalités de son engagement. Il a déclaré qu’il n’interviendrait militairement qu’en cas de menace directe à sa sécurité nationale, reprochant aux Etats-Unis d’“entraîner le pays dans une guerre lointaine” alors que le pays combat depuis un an et demi les groupes djihadistes du désert du Sinaï et les milices extrémistes musulmanes de Libye. Des groupes qui ont, pour certains, prêté allégeance à l’Etat islamique.

Pays engagés dans des frappes aériennes en Syrie

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Pays engagés dans des frappes aériennes en Irak

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Après s’être longtemps refusée à s’engager dans le conflit, notamment en raison d'une cinquantaine d'otages aux mains des djihadistes et qui ont depuis été libérés, la Turquie a rejoint la coalition le 3 octobre, votant au Parlement le recours à des opérations militaires en Syrie et en Irak. L’étincelle : les djihadistes sont aux portes de Kobané, une ville kurde frontalière de la Turquie défendue par des Kurdes syriens. Le pays a annoncé une “intervention militaire” qui pourrait se traduire par l’envoi de troupes au sol pour porter renfort aux Kurdes et défendre les environs de la frontière. Une première : au sol, les autres pays n’ont assuré que l’envoi d’“instructeurs”.

Le Liban s’est rallié, comme d’autres pays de la région, à  la coalition, mais il n’a pas spécifié les modalités de son engagement.Troisième front actif contre les djihadistes, après l’Irak et la Syrie, le Liban a déja engagé son armée à la frontière libano-syrienne où sont retranchés des combattants islamiques, et reçoit un soutien militaire de la part de l’Iran (qui a refusé de rejoindre la coalition anti-Etat islamique, jugée illégitime); de l’Arabie saoudite et des Etats-Unis.

 

La Jordanie, qui a rejoint la coalition suite à la tournée de John Kerry au Proche et Moyen-Orient, comme une dizaine d’autres pays de la Ligue arabe, a reconnu qu’elle avait pris part aux frappes aériennes en Syrie, menées de concert avec les Etats-Unis, l’Arabie saoudite, Bahreïn et les EAU.

 

L’Arabie saoudite, leader des pays du Golfe, a rejoint la coalition anti-Etat islamique suite à la tournée de John Kerry au Proche et Moyen-Orient, comme une dizaine d’autres pays de la Ligue arabe. Le pays a pris part aux frappes aériennes en Syrie, menées de concert avec les Etats-Unis, les Emirats, Bahreïn et la Jordanie. Le pays a également versé 500 millions de dollars au au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).



Les Emirats arabes unis ont rejoint la coalition anti-Etat islamique suite à la tournée de John Kerry au Proche et Moyen-Orient, comme une dizaine d’autres pays de la Ligue Arabe. Les Emirats ont pris part aux frappes aériennes en Syrie, menées de concert avec les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, Bahreïn et la Jordanie.



Bahreïn a rejoint la coalition anti-Etat islamique suite à la tournée de John Kerry au Proche et Moyen-Orient, comme une dizaine d’autres pays de la Ligue arabe. Le pays a pris part aux frappes aériennes en Syrie, menées de concert avec les Etats-Unis, l’Arabie saoudite, les Emirats et la Jordanie.

 

Selon les Américains, le Qatar aurait pris part aux frappes aériennes en Syrie, menées de concert avec les Etats-Unis, l’Arabie saoudite, les Emirats, Bahreïn et la Jordanie. Une information qui n’a pas été confirmée du côté qatari. Le pays abrite cependant l'une des plus importantes bases américaines au Moyen-Orient.

 

 

Le Koweït a rejoint la coalition anti-Etat islamique suite à la tournée de John Kerry au Proche et Moyen-Orient, comme une dizaine d’autres pays de la Ligue arabe, sans définir les modalités de sa participation. Le pays a déjà versé 10 millions de dollars d’aide humanitaire.